Juillet… et le temps des vacances. Peut-être que la pandémie en retiendra beaucoup en France. Et n’est-ce pas une chance de découvrir ou de redécouvrir les beautés de notre pays ? Toutes les régions ont leur richesse dans leur diversité. Peut-être, la tentation est-elle de partir ailleurs pour se dépayser pleinement. Alors, le fait d’être limité pour sortir de France peut aussi être vu comme une chance pour partir à la découverte de notre pays. Et puis, il n’est pas inutile de se poser la question du pourquoi du dépaysement. Pourquoi partir ? pour faire quoi ? Pour mieux vivre ? Pour découvrir ? Pour creuser ou enrichir des relations familiales ou amicales ? Pour se ressourcer spirituellement ? Pour prendre soin de soi et des autres ? Les raisons sont multiples et il est important de ne pas passer à côté de l’essentiel. Cet essentiel, il peut se nourrir au quotidien par des temps de prière, de lecture, par un temps de retraite, par un approfondissement de la liturgie. Plusieurs fêtes vont marquer ce mois de juillet. Pour nous cisterciens, nous fêterons saint Benoît qui a écrit la Règle de vie que nous suivons. Benoît est un vrai chercheur de Dieu, dont il est dit qu’il habita avec lui-même. Nous fêterons aussi le premier témoin de la résurrection qui est une femme, sainte Marie Madeleine. Alors, que le tombeau est vide, elle reconnaîtra son Seigneur et son Maître lorsqu’il l’appellera par son nom. Transfigurée par la résurrection de celui qu’elle pleurait, elle courra annoncer aux disciples que le Seigneur est vivant. Et puis, nous fêterons une autre femme, sainte Brigitte qui est patronne de l’Europe. Cette mère de huit enfants quittera la Suède pour se fixer à Rome où elle n’hésitera pas à prendre des positions politiques et religieuses. Au monastère, nous ne partons pas. Mais nous avons la chance de ne pas connaître deux jours identiques… Rien de monotone, mais une aventure à mener chaque jour ! Mère Marie Christine