En ce mois d'avril..., nous vivrons le cœur même du christianisme, à savoir la passion, la mort et la résurrection du Christ. Et c’est au centre de ce mois que retentit le chant de la victoire de Pâques. Christ est ressuscité après avoir passé, traversé la passion et la mort. Pour nous chrétiens, c’est la solennité des solennités, c’est le jour par excellence, celui que fit le Seigneur, jour d’allégresse et jour de joie. Dans la nuit pascale, le chant de l’Alléluia résonne, se répand pour dire la joie profonde qui habite l’homme ébloui par cette bonne nouvelle. C’est le mystère des mystères, Jésus qui est entré dans notre humanité, qui a passé par la mort, traverse cette dernière en déchirant son opacité. C’est la lumière de la résurrection qui apparaît et qui secoue le monde, invité à contempler la merveille.
La pierre devant le tombeau est roulée, le linceul est resté là, le tombeau est vide. Celui que l’on avait déposé en ce lieu est ailleurs et il resplendit de vie nouvelle. Marie-Madeleine le reconnaît lorsqu’il murmure son nom, les disciples croient parce que le tombeau est vide et parce qu’ils se souviennent que Jésus avait dit : « Détruisez ce temple et moi, en trois jours, je le relèverai »
(Jn 2, 19).
La puissance de la vie inonde tout et c’est chaque jour que nous pouvons faire cette expérience profonde de la résurrection, car elle est commencée en nous. Chaque fois que nous disons oui à la vie au plus profond de nous-mêmes, chaque fois nous sommes dans la plénitude de Celui qui nous habite et est ressuscité. La lumière fait reculer les ténèbres. Dans cette joie qui nous est donné, redisons sans cesse : « Alléluia ! Christ est ressuscité ! Alléluia ! Oui, il est vraiment ressuscité »
Mère Marie Christine